Lewis Edwin « Lou » Marsh est né le 17 février 1879 à Campbellford, en Ontario. Il est décédé le 4 mars 1936.
On se souvient surtout de lui comme d’un athlète naturel exceptionnel, d’un arbitre très estimé et d’un pionnier du journalisme sportif qui a créé un nouveau lexique, mais Lou Marsh était bien plus que cela. Homme d’action et d’action, il était fasciné par tout et par tous. Il a laissé son empreinte dans d’innombrables endroits. À l’exception de nombreux bénéficiaires dans le besoin, peu de gens connaissaient l’ampleur de sa grande générosité privée. Excellent nageur, il a sauvé d’innombrables vies, plongeant dans les eaux glacées du lac Ontario pour effectuer le sauvetage, sans tenir compte de sa propre condition cardiaque. Il s’est enrôlé dans le 180e bataillon de sportifs, lors de la Première Guerre mondiale, atteignant le grade de major alors qu’il servait brièvement en France. Son arène sportive était universelle et comprenait tout ce qui se trouvait sur terre et dans l’eau.
Il nous a fait cadeau d’un don de mots vraiment unique dans sa chronique quotidienne, « With Pick and Shovel ». Son impact et sa brièveté étaient géniaux. Son style d’écriture efficace était probablement une invention qui lui permettait d’avoir plus de temps pour s’adonner à ses activités. Car en termes d’aujourd’hui, il était un type « A » turbocompressé.
Voici une petite partie d’un témoignage éloquent d’un collègue et ami. Son contenu intégral, joint ci-dessous, donne une image complète d’un homme vraiment remarquable.
Greg Clark, The Toronto Daily Star, Première page, 5 mars 1936
Ainsi s’éteint une lumière qui a brûlé dans le Star pendant 43 ans. Ainsi s’éteint certainement la personnalité la plus fascinante du monde du sport depuis plus d’un quart de siècle. Un petit garçon roux de 14 ans est entré dans les bureaux du Star la toute première année de sa création et a obtenu un emploi de copiste. Aujourd’hui, d’un bout à l’autre du grand Dominion, de la pointe du Cap-Breton au Yukon, dans les villes et les camps de bûcherons, à travers les prairies et dans les montagnes, des hommes racontent les légendes et les histoires de Lou Marsh, rédacteur en chef des sports, critique sportif, promoteur sportif, maître d’une langue nouvelle et vivante qui lui est propre, héros d’un millier de collisions dans le monde du sport et, en général, vainqueur au cœur généreux et plein d’humour, sauveur de vies, demandeur d’action, critique acerbe de tout ce qui est minable dans le sport et dans la vie elle-même, amoureux des chiens, showman lui-même de premier plan, marin, rugbyman, sprinter, canotier, boxeur, nageur, tireur, pêcheur à la ligne. … on raconte aujourd’hui de grandes histoires sur Lou Marsh. Et le plus étrange d’entre elles, elles sont vraies !
Trophée Lou Marsh
Le trophée commémoratif Lou Marsh est un prix précieux qui symbolise la plus haute réalisation dans le sport canadien. Ses récipiendaires représentent le tissu du sport canadien. Les noms de femmes, d’hommes, d’amateurs, de professionnels, de joueurs d’équipe, de recrues et de vétérans, issus d’un paysage sportif canadien diversifié, occupent une place sur ce trophée vénéré.
Athlète naturel polyvalent et pionnier du journalisme sportif, Lou Marsh incarnait les principes et les idéaux les plus élevés du sport. Lorsqu’il est décédé subitement en 1936, le Canada a perdu son rédacteur sportif le plus lu et une carrière sportive d’une ampleur sans précédent. Comme il se doit, son nom a immédiatement été associé à un prix sportif canadien par excellence, dont le premier lauréat a été annoncé cette même année.